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I did it my way
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I did it my way
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28 décembre 2006

Chez le coupe-tif

J'y suis donc allé aujourd'hui, ça m'arrive pas très souvent.
C'est un moment qui laisse beaucoup de temps pour penser et je me suis dit que quand je vais chez le coiffeur y a toujours trois moments qui m'angoissent un peu.

Le premier, ou le troisième dans l'ordre chronologique, mais le plus évident des deux c'est quand c'est fini...Comme je suis sévèrement myope j'ai toujours la surprise quand je remets mes lunettes. Pendant que ça coupe je vois tomber les cheveux, je vois pas les détails et je me trouve super-beau et quand je remets les lunettes je me rends compte que ça ressemble souvent à rien. Pourtant je demande rien de difficile, juste d'avoir des cheveux plus courts pour tenir 5-6mois. Mais souvent j'ai l'air d'un idiot en sortant.

C'est la conséquence d'un autre moment d'angoisse, quand tombe le fatidique "alors, comment on les coupe?" celui qui sait exactement dire ce qu'il veut et obtenir le bon résultat à la fin je lui tire mon chapeau. Je parle pas pour les femmes parce que j'ai le sentiment vague que le coiffeur est un moment très différent pour elles, souvent elles se sentent mieux après...
Alors évidemment je parle pas de ceux qui vont chez le même coiffeur depuis des années et qui ont pas de surprise, je parle de ceux qui change pas mal et qui n'y vont pas souvent.
J'arrive à peu près à m'en sortir depuis quelques temps, j'explique que je veux des cheveux court comme y a 5-6mois, mais pas tondus, mais pas trop long, mais pas de raie, qui tombent comme ils viennent, de toute façon ils sont pas assez long pour autre chose, mais surtout pas trop court hein?.
bref...je me débrouille.

Le dernier moment d'angoisse, celui-ci m'est particulier et vient de je ne sais quoi de mon enfance probablement. C'est le moment où on se fait laver les cheveux...Alors c'est pas le moment en lui-même qui me gêne, mais le fait d'avoir la tête appuyée en arrière et le cou écrasé contre le rebord.
J'ai très vite l'impression que mon cou est coincé là et que jamais je n'arriverais à me remettre droit, je me prépare à faire un effort immense pour me débloquer quand on en a fini avec moi. Plus le shampooing dure, plus je m'inquiète.
A une époque dans ma jeunesse ça me faisait vraiment flipper, maintenant avec l'âge et l'habitude évidemment ça va mieux, mais il reste toujours un fond d'angoisse quelques part, un truc qui me tracasse...

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