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I did it my way
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I did it my way
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17 août 2008

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Penses à la vie, l'avis qu'on donne, l'avis qu'on prend, cadeau gratuit peut-être un peu cruel.

Telles ces soirées ou je te vis, délicieux tourments de l'envie, vert d'eau dans un désert sans vie, cent vie passée à te regarder alors que tu sévis, bourreau des coeurs, moteur de ma vie, sans préavis s'arrête à l'envie, besoin de vie que tu dispense sans devis.

Mais le meilleur des avis, le meilleur de ma vie a toujours un envers, l'envers est contre tous et jamais ne s'efface quelqu' tentative que tu fasses, jamais n'oublier cette autre face telle une astérisque sur un formulaire qu'on omet et qui nous envoie sur les chemins de traverse, sous les nuées grises des averses alors que l'on rêve d'endroit en vert, qu'on est en droit d'espérer mieux qu'Anvers ou que le port d'Amsterdam ou les marins ne chantent plus, ne boivent plus, ne rêve plus de putains mais des bras d'une femme, de leur femme qui toujours les attendent, craignant le temps qui passe et qu'il fait. Alors que moi je tends à laisser passer les ans, à ne pas profiter de l'instant, de tous ces moments où je me mens, où je te parle mais n'osant te dire ces choses que souvent, je te déclare en rêve, en dormant ou en plein jour, où je te parle de tout sauf...quand on y pense.

 

Pense à ces jours, séjours heureux des anges timides et amoureux de ces jeux, toujours un peu oublieux des règles de cette sorte de grand poker menteur, qui nous dirige et perdent le malheur qu'ils jouent contre les fleurs du mal, pensé à ces heures tristes des solitudes du coeur, comme nous petits princes rêveurs, explorateurs de vies, cosmonautes et demi, regardent avec le coeur car les yeux sont aveugles, les cieux sont aveugles et ignorent les hommes, les mauvais ou les pieux. Et les seuls cieux qui ne mentent pas ou alors bien peu, ce sont ceux que je veux, dont je rêve quand je peux, ce sont ceux de tes yeux, joyeux iréels, reflètent le ciel...ou peut-être est-ce lui qui ne serait qu'une pâle copie?

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