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I did it my way
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14 décembre 2006

je suis un X men

Ce soir je rallume mon ordi pour écrire quelques chose qui me trotte en tête régulièrement et que j'ai voulu mettre par ecrit pour pouvoir mieux dormir après.

En lisant le papier que je dois remplir pour avant mon entretien individuel avec mon chef demain, j'ai vu qu'il fallait évaluer la sociabilité dans l'agence.
Pour moi je reponds entre acquis et exceptionnel, jsute parce que exceptionnel ca me parait prétentieux.
Effectivement je m'entends bien avec tout le monde, celui avec qui je m'entends le moins bien c'est celui que j'entends pas justement, parce qu'il parle de manière inaudible pour moi.
J'ai vraiment l'impression de m'entendre bien avec tout le monde donc, je sais un peu ce que fait tout le monde, quelles affaires, mieux que le chef parfois. Si je suis dans un "clan" particulier j'y suis pas du tout enfermé (les clans sont pas trop restrictif non plus). Vraiment ça marche pas trop mal.
Pourtant il se trouve que ça ne dépasse jamais la porte du bureau (sauf pour aller manger le midi). Certains collègues se voient en dehors, pas seulement ceux qui se connaissent depuis longtemps, mais moi non.

Ca m'a rappelé un livre de SF, un type qui représentait un stade un peu plus évolué de l'espece humaine que ressentait un peu les autres. Jamais personne ne se mettait a coté de lui dans le bus, les groupes se séparaient vite lorsqu'il entrait dans la conversation, etc.
Moi je suis pas du tout dans un cas aussi pathologique mais il se trouve que dans ma jeunesse j'étais dans le même cas que maintenant. J'avais plein de potes à l'école, mais en dehors c'était beaucoup moins, ça restait dans le voisinage proche surtout.
Ca a commencé à changer au lycée et complètement en école d'ingé.
Quelles ressemblance entre mon enfance et maintenant? Quelles différences avec l'école d'ingé?

Il se trouve que maintenant, comme dans mon enfance j'étais plutôt fermé en réalité, ne laissant aller vers les autres que du superficiel.
Maintenant comme dans mon enfance je ne fait venir personne chez moi. Maintenant pour cause, puisque c'est un taudis chez moi. Dans mon enfance je sais pas trop pourquoi...Peut-être quelques chose qui ne me plait pas la d'où je viens, que je cherche peut-être encore à fuir inconsciemment en habitant à Paris ou Lyon.
Maintenant aussi j'ai été longtemps absoluement muet sur ma vie privée, par souhait de mon ex d'une part, et par facilité, parce que notre situation était un peu spéciale, et sans doute sujette à commentaires et incompréhension.

A Lyon par contre la vie privée était assez inexistante, et tout le monde avait les même chambres d'étudiant, donc pas de cachotteries, et tout allait mieux. Et puis l'alcool aidait à déballer sa vie à n'importe qui ;)

Et je constate, maintenant que je suis beaucoup plus ouvert avec mes collègues, maintenant que j'ai laisser filtrer une partie de moi, même si c'est loin d'être tout, que les relations se sont bien améliorées. Une sorte de confiance plus personnelles se pose. Mais maintenant je garde une petite restriction, parce que je vais partir dès que je peux.


EDIT tardif (janvier 2007) : bon il me faut pas trop d'effort pour faire quelques sorties avec des collègues...qu'est ce qui a changé entre avant l'ecriture de cet article et maintenant? peut etre juste que personne ne "m'attends" (ou plutot que moi je n'ai personne que je veux attendre...), c'est un peu lié avec l'article "love love love" peut etre... ;)

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